Étudespratiques

Secteur : Tuyautage
Materiau :
Procédés de soudage :
Mots-clés :

Réduction des temps morts jusqu’à 50 pour cent

À l’origine, c’est l’agent commercial d’EWM qui avait eu l’idée de souder les assemblages tube-bride par procédé TIG. Pour finir, les économies ont atteint 50 pour cent ...  



La situation de départ :
Chez Hering, d’innombrables tubes sont employés : de nombreux tubes sont rassemblés en faisceaux puis insérés dans un autre tube. Pour la production de ces échangeurs thermiques, Hering AG privilégiait le mode opératoire de soudage à l’électrode enrobée et le soudage MIG/MAG. TIG ne jouait qu’un rôle secondaire. Pourtant, le soudage TIG est prédestiné aux assemblages tube-bride. Ce procédé génère des cordons de haute qualité avec un apport de chaleur réduit et des projections minimales. Il réduirait donc sensiblement les retouches. Toutefois, les employés sont habitués au travail à une main lors du soudage à l’électrode enrobée et au dévidage continu lors du soudage MIG/MAG.
La solution :
L’agent commercial a donc proposé de réaliser les assemblages tube-bride avec TIG et tigSpeed, car ces assemblages nécessitaient une qualité de soudage particulièrement élevée. Pour répondre au scepticisme initial, il a fourni en prêt l’appareil correspondant. tigSpeed est un dévidoir TIG. Il imite le soudage TIG manuel en superposant au dévidage continu un mouvement supplémentaire vers l’avant et vers l’arrière. Ainsi, le métal d’apport est régulièrement retiré du bain de fusion et déposé par gouttes. Lors du soudage à fil chaud, le métal d’apport est déjà préchauffé. Ceci accroît encore la vitesse de dépôt ; le métal d’apport coule bien mieux et le résultat est un cordon d’aspect très homogène.
La réussite :
Les avantages sont évidents : Le dévidage automatique du fil permet au soudeur de se concentrer entièrement sur le procédé de soudage. Valmir Xhaferi, soudeur chez Hering AG, résume le procédé : « Une bride peut être soudée au tube en une seule étape de travail – sans point de raccord dû au changement de métal d’apport ». De plus, grâce au dévidage automatique, la deuxième main reste libre et peut soutenir la main directrice. « C’est un soulagement, particulièrement pour les longs cordons », explique Valmir Xhaferi. Et Christian Rasch, PDG de Hering AG, est convaincu qu’avec une réduction des temps d’équipement, les économies pour l’entreprise se révéleraient encore plus élevées.